C'est chaud, c'est frais et ça croustille!

Publié le par Pavaladie

L'un de mes plus grand bonheur lorsque je suis de nuit, c'est d'aller me chercher une bonne baguette de pain frais toute chaude à l'ouverture de la boulangerie de mon quartier.

Cette action ne me prend en tout que 3 minutes mais ce sont des minutes qui me sont très précieuses.
Lorsqu'en haut de la rue j'aperçois la lumière du si précieux établissement tel un phare au milieu du froid mon coeur tout doucement quitte ma nuit de travail, avec tout ces patients malades et je tombe petit à petit dans un univers plus doux.
Dès l'instant ou je quitte mon véhicule, l'odeur du pain chaud viens me chatouiller les narines et attise la convoitise de mon estomac qui hurle famine après 10h de jeûne.

Quand je pousse la lourde porte vitrée, si j'ai le malheur de porter mes lunettes, elles se recouvrent immédiatement de la délicieuse buée provoqué par la cuisson de tout ce joli monde composé de pains, de viennoiseries de pizzas et autres denrées. Cette chaleur m'enveloppe agréablement et je me sens bien dans ce nuage olfactif et chaud qui me coupe de toute les odeurs bien moins agréables auxquelles j'ai eu droit durant la nuit.

Puis, c'est le moment du choix, il se portera forcément vers le pain tout juste installé sous mes yeux, et si la nuit à été dure un croissant viendra clore mon choix.

La vendeuse souriante et efficace à les gestes sur de la profession et le sourire franc et sincère "2 euros 40 SVP", je lui tends mes piécettes parfois longuement cherchées au fond de mon sac et tel un trésor de pirate je serre contre moi mes précieuses denrées, "merci, au revoir bonne journée" "merci de même".

Sur le chemin du retour j'observe les clients qui sont nombreux à cette heure, et oui vivre dans un chantier emmène beaucoup d'ouvriers! Ils sont là, cafés solidement arrimés à leurs mains craquelées, une cigarette et un sandwich font leurs petits déjeuner, les hommes sont nombreux le matin, attablés devant leurs pantagruéliques petits déjeuner, pourtant l'ambiance est silencieuse, chacun se réveille à son rythme, il y a aussi parfois le petit môssieu fripé et rouge, qui bois son café avant d'aller entamer une énième bouteille d'alcool, ils sont tous là, chaque matins, ma société de gens en forme!

Puis je rentre à la maison, chez nous, ou l'Homme que j'aime dors profondément, et ou mon chat sur le canapé me regarde avec des yeux qui me disent qu'il et trop tôt pour qu'il bouge...
Alors à mon rythme, je beurre mes tartines tièdes, et je les grignote devant mon PC, avec mon verre de jus d'orange, à la moitié de la deuxième tartine mes yeux jusqu'alors en pleine forme s'alourdissent, et je sens qu'il est l'heure d'aller me coucher, alors subrepticement je me glisse entre les drap chauds, j'embrasse mon homme qui murmure entre deux ronflements, et je n'oublies pas de mettre mes boules quiès car d'ici 10 minutes tous mes ouvriers auront terminés leurs cafés et iront travailler, c'est à ce moment là, que vaincue, je cède au sommeil....

Merci à l'inventeur de la baguette!

Publié dans carnet

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B
<br /> <br /> Contente de te savoir sereine, Milie...bisou<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Ca fait plaisir de te lire, même si c'est pas à l'heure du café du matin.<br /> ;)<br /> <br /> <br />
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